Un jour j’ai levé la tête vers les étoiles, j’ai perdu mon regard dans l’infini et dans la beauté du firmament. Emue, je me tenais devant l’immensité du monde, devant l’univers des possibles.

J’avais 15 ans, j’étais penchée à la fenêtre de ma chambre. Je réalisais ma place, toute petite dans le vaste monde. Mais toute petite soit elle, je sentais au fond de moi que j’étais connectée à cette belle voûte céleste.

Dejà scientifique à cette époque, et assoiffée d’un besoin de comprendre, j’ai plongé dans de nombreuses revues d’astronomie, d’astrophysique, de physique quantique offertes par mon grand-père.

Avec ravissement, j’ai découvert les théories du Big Bang, la formation des galaxies, la naissance des étoiles … j’ai appris que le Soleil, puis les planètes, avaient été créés à partir d’un nuage de poussière issu de l’explosion d’une très ancienne étoile.

Mais, avais-je pensé, si la Terre était issue de poussières d’étoiles, et si nous étions nous même créés à partir des éléments trouvés sur Terre, alors n’étions-nous pas aussi des poussières d’étoiles?

J’avais trouvé cela terriblement poétique.